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Immunité cellulaire chez la Drosophile : une histoire de migration et d'adhésion



Dans cette revue, les auteurs discutent de la façon dont les récentes données acquises sur l’étude des cellules de la lignée hémocytaire de la drosophile ouvrent la voie vers une utilisation accrue de ce modèle dans l’étude de l’immunité cellulaire.

Publié le 14 septembre 2011
Ces 15 dernières années, la mouche Drosophile a été un modèle précurseur dans le domaine de l’immunité innée. Petit à petit, l’étude des cellules de la lignée hémocytaire (l’équivalent des cellules sanguines) chez la drosophile à mis en évidence des fonctions similaires à celles des leucocytes chez les mammifères. La prolifération et la différenciation des hémocytes en différentes sous-classes dépendent de facteurs de croissance et de différentiation similaires à ceux des cellules de la lignée leucocytaire et possèdent des propriétés similaires dans la lutte contre les pathogènes. Dans un commentaire publié dans Journal of Cell Science, Marie-Odile Fauvarque de notre laboratoire et Michael Williams de l’Université d’Aberdeen, rappellent la mise en évidence de ces similarités fonctionnelles et moléculaires de ces cellules dans le vivant. 
Dans cette revue, les auteurs discutent de la façon dont ces découvertes ouvrent la voie vers une utilisation accrue du modèle drosophile pour l’étude de la contribution de l’immunité cellulaire dans des contextes aussi variés que des infections virales et microbiennes, les phénomènes d’adhésion qui opèrent dans des cas de thrombose ou encore, la détection et l’élimination de tumeurs.

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