Extrait :
Directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), spécialiste de génétique et de biologie cellulaire, Xavier Gidrol travaille sur les maladies du pancréas à l’aide d’organoïdes et autres méthodes alternatives. « Au départ, ce n’était pas un choix éthique mais scientifique, précise-t-il. Car les modèles animaux ne sont pas toujours adaptés. Ainsi, la prostate, chez un homme a la forme d’une balle de golf, celle d’un rat est semblable à un plumeau ; les deux sont très éloignées. Idem pour la peau, la nôtre est structurée en plusieurs couches, celle des souris, non. Sans parler des complications d’une maladie : un humain obèse risque à terme de déclencher un diabète puis une rétinopathie. Cela reste compliqué à reproduire chez les rongeurs. »
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