Vous êtes ici : Accueil > Le laboratoire > Les organoïdes : Mini-organes, méga avancées

Les organoïdes : Mini-organes, méga avancées

Les organoïdes et les organes sur puce sont très prometteurs... Cultivés in vitro ou in silico, ces « dispositifs médicaux à composante biologique », tel que les entend le CEA, permettent d’innover dans l’étude de processus biologiques, le criblage de molécules thérapeutiques voire, à terme, la médecine régénératrice. Ils constitueront également une alternative à l’expérimentation animale. En 2018, le CEA s’est lancé dans un projet ambitieux : implanter des cultures cellulaires sur des puces et les équiper de micro- capteurs pour caractériser les processus et tenter de reproduire la fonction d’un organe. Et cela, grâce aux compétences associées en microfluidique et biologie cellulaire des équipes grenobloises du Leti et de l’Irig.

Publié le 1 juillet 2019
Un dossier complet paru dans le n° 238 des Défis du CEA 

À la convergence de la technologie et de la biologie, les organes sur puce élaborés à partir de cellules humaines constituent des modèles encore plus pertinents que les animaux pour la recherche biologique et clinique. Un enjeu essentiel pour la décennie à venir.

Organes sur puces, organoïdes… 

Un minuscule et étrange bestiaire commence à apparaître dans les laboratoires de recherche biologique. Leurs points communs : la culture de cellules différenciées dans un contexte façonné par l’homme, avec l’idée de reproduire sinon la structure des organes humains, au moins certaines de leurs fonctions biologiques. Dans ses nouveaux programmes, le CEA utilise davantage le terme générique de « dispositifs médicaux à composante biologique » car, tel que l’explique Jérôme Garin, directeur du CEA-Irig : « Il s’agit in fine d’installer une composante biologique multi- cellulaire sur un système miniaturisé alimenté par microfluidique et équipé de capteurs. »

Lire le dossier complet dans les Défis du CEA.